Biographie
Claude FAUCHERE est né en 1936 à Paris
Collège des Arts Appliqués et Ecole Supérieure Nationale des Métiers d’Art.
Membre du jury de la Société des Artistes Français.
Nommé Peintre Officiel de la Marine, en 1997.
Artiste-peintre internationalement reconnu, Claude FAUCHERE n’est pas l’homme d’une seule démarche, d’une seule pensée. Il marie avec talent la figuration et l’abstraction.
Le peintre Claude FAUCHERE est un élan, un souffle d’authenticité qui illumine littéralement chaque objet, chaque silhouette, chaque détail…
La peinture de Claude FAUCHERE est étonnamment contemporaine : construction étagée, perspective audacieuse, couleurs éclatantes.
L’oeuvre de Claude FAUCHERE est une force qui enchante, parce qu’elle semble mettre toute sa puissance à retenir les contours et les nuances, en une délicate composition d’éclats, d’échos, de correspondances.
On peut la contempler, la décrire mais ce qui ravit avant tout, c’est cette effervescence, cette vacuité profonde qui émane de chaque élément et resplendit sur la toile.
Aujourd’hui, ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde.
Information de la galerie :
En PERMANENCE A LA GALERIE SAINT MARTIN DEPUIS 1990.
LES PEINTRES OFFICIELS DE LA MARINE :
Membres d’un groupe constitué par l’Etat, les peintres officiels de la Marine se flattent de former l’ensemble artistique le plus ancien. Si Vernet fut honoré du titre de “Peintre de la Marine du Roi”, le Corps auquel appartiennent les peintres de la Marine aujourd’hui n’a été créé officiellement qu’en 1830.
Essentiellement figuratifs mais de styles ô combien divers -“la Marine choisit ses peintres avec un éclectisme justifié par de multiples objectifs”-, ils ont mission de reporter.
Qu’ils soient peintres, graveurs, aquarellistes, sculpteurs ou photographes, témoigner est leur premier rôle. Leur titre officiel couronne, au-delà de la maîtrise de leur art, une attirance certaine pour le paysage marin.
Tous ne sont pas d’authentiques marins, mais ils ont “l’eau de mer autour du coeur et sa couleur dans les yeux”.
Si la qualité de peintre de la Marine permet une coquetterie : l’ancre qui accompagne la signature, elle lui conserve surtout l’avantage de pouvoir embarquer à bord des bâtiments ou d’être envoyé en mission dans les ports de guerre.
Ainsi intégrés dans la Marine, les peintres titulaires prennent rang de Capitaine de Corvette et les peintres agréés sont assimilés à celui de lieutenant de Vaisseau. Ils ne reçoivent aucun traitement, aucune promesse de commande officielle.
De ces peintres bourlingueurs, les marins marqués par leur présence à bord, gardent un souvenir respectueusement admiratif. Bien souvent, les carrés s’enrichissent de dons du peintre au bâtiment-hôte dont il a été heureux de partager le rythme. Et les Salons de la Marine auxquels ils sont tenus de participer tous les deux ans exposent une part de leurs reportages.
Alors, l’invitation au voyage que leur offre la Marine est irrésistible : autour du monde, sous la mer, aux fêtes nautiques ou aux revues navales, aux départs de régates ou dans les arsenaux. “Avoir affaire à la mer directement… c’est très sain pour le corps, pour l’esprit et les tableaux de marine”, notait sobrement Marin Marie après sa traversée de l’Atlantique en solitaire.
Le sens marin, qui conjugue l’instinct et l’expérience, n’est pas superflu pour l’artiste, on ne peint bien que ce que l’on a pratiqué. “Quand c’est réussi c’est beau. Ca tient sur l’eau, ça navigue, ça marche avec le vent, ça se bat avec les éléments”. Et pourtant, “dés lors qu’il y a un peu de mer, et c’est à ce moment-là que cela devient intéressant de travailler, le pont se dérobe sous vos pieds, l’équilibre devient précaire, le vent vous enveloppe de ses tourbillons glacés, les embruns vous aspergent et je n’insiste pas sur le mal de mer qui vous guette sournoisement”. (Chapelet)
A l’étendue de la science, à l’acuité de la vision, à la liberté d’interprétation, l’observation du réel permet l’heureuse et juste représentation du sujet, maritime en l’occurrence. Il était courant que les opérations navales aient leur artiste officiel ; citons entre tant d’autres : Le Moyne de Morgues en Floride avec Landonnière, Callot au siège de La Rochelle, Duché de Vancy et les Prévost à l’expédition Lapérouse, Le Breton à bord de l’Astrolabe, Delacroix sur la Perle en mission au Maroc, Creston ou Marin Marie à bord du Pourquoi-Pas?, Gudin à l’expédition d’Alger: “A part la piraterie, j’ai fait tous les genres de navigation excepté l’Amérique et la Nouvelle-Hollande, j’ai vu à peu près le monde entier, les accidents de mer ne m’ont pas manqué.. J’ai fait la course avec Surcouf..”
Comme leurs grands anciens, nombreux sont les Peintres qui suivent “le parcours initiatique du monde de la mer fait d’embarquements, de voyages et d’escales”. Aujourd’hui, la vie quotidienne de la Marine est celle de l’armement de bateaux modernes et d’avions, de sous-marins et de bâtiments de surface, de l’entretien et de la mise en oeuvre de techniques nucléaires, de systèmes électroniques complexes ou de missiles.
Heureux de rappeler le caractère maritime de notre pays, les Peintres de la Marine sont historiens à leur manière. Leurs travaux sont à part entière Patrimoine de la Marine.