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LIS SAM

LIS SAM

Issu du Street art, Lis Sam est un artiste autodidacte.

Né en 1989 en Tunisie, arrivé en France à l’age de 11 ans, il intègre les métiers de l’artisanat, développant une appétence pour l’esthétique des formes. Comme cela est souvent le déclencheur d’une passion pour les artistes, c’est sa rencontre, lors d’un déplacement avec une oeuvre qui décidera de sa nouvelle orientation.

Travaillant sur de nombreux projets durant plusieurs années, c’est une seconde rencontre qui s’imposera comme une évidence lors de la visite d’une serre à papillons dans le sud de la France. Les jeunes filles en fleurs étaient nées.

Le projet “ Blossoming Girls ” trouve ses racines lors d’une visite dans une serre à Papillons dans le sud de la France. La multitude des papillons colorés virevoltant autour de lui crée par moment des silhouettes abstraites, comme un enfant regarde les nuages, où des visages imaginaires apparaissent.

Lis Sam est saisi par la beauté du spectacle auquel il assiste, cet instant suspendu est un moment de Grace. La flore exubérante de la serre forme un écrin ou les teintes des papillons répondent à celles des fleurs. Une impression de vie intense se dégage de ce spectacle et le pousse à s’en emparer.

Sa technique est unique.
Le travail de création commence par la préparation des prises de vues en studio en imaginant les mises en scène florales qui serviront de support à ses oeuvres. Il travaille ses décors floraux en atelier et créé de manière unique les coiffes pour ses modèles…

Le projet « Blossoming Girls » trouve ses racines lors d’une visite dans une serre à Papillons dans le sud de la France. La multitude des papillons colorés virevoltant autour de moi crée par moment des silhouettes abstraites, comme un enfant regarde les nuages, où des visages imaginaires apparaissent.
Saisi par la beauté du spectacle auquel j’assiste, cet instant suspendu est un moment de Grace. La flore exubérante de la serre forme un écrin ou les teintes des papillons répondent à celles des fleurs. Une impression de vie intense se dégage de ce spectacle et me pousse à m’en emparer.

 

JONONE

JONONE

JonOne

C’est le parcours d’un homme, d’un acte créatif, une explosion de couleurs, un fil qui se fraie un chemin d’un pays à l’autre, un carrefour de l’espace et du temps. C’est l’évolution de l’artiste John Perello, un jeune New-Yorkais qui a grandi sur la 156e rue, entre Harlem et Washington Heights. Après avoir vu les premiers tags surgir sur les rames du métro de la ville, il décide de rejoindre le mouvement sous le nom de Jon156. Le graffiti, dans toute sa liberté et sa gestuelle, marque l’aube d’une nouvelle ère, c’est l’irruption du technicolor, une révolution graphique inédite.

Dans les tunnels du métro new-yorkais, Jon156 se distingue par sa liberté, son refus des conventions et son amour de l’abstraction. En 1984, il fonde avec ses collègues tagueurs Rac7 et Kyle le collectif de street-art 156 All Starz, qui deviendra une communauté internationale. En 1987, lors d’une visite à New York, le graffeur français Bando remarque son travail et l’invite à Paris. C’est un tournant, il y vit depuis.

Ses cinq années passées à l’Hôpital Éphémère, suivies d’une série de résidences dans certains des squats et des communautés artistiques les plus célèbres de la décennie, ont permis à John Perello, rebaptisé JonOne, d’expérimenter davantage non seulement dans son utilisation des techniques mais aussi dans le choix des supports. Bien qu’il entretienne un lien fort avec la scène de l’art urbain, son travail transpose avant tout l’essence de la peinture murale sur la toile. À l’image de ces murs remplis de tags, chaque toile devient une sorte de palimpseste.

Pour immortaliser son travail sans rien perdre de sa vitalité et de son énergie brute, JonOne explore les principes de l’action painting et de l’expressionnisme abstrait : les mouvements deviennent plus larges et plus étendus ; comme Pollock l’a fait avant lui, JonOne s’immerge physiquement dans ses œuvres, marchant sur les toiles, les éclaboussant de peinture, ajoutant de multiples couches de matière et de couleur

S’efforçant de décloisonner les espaces entre galeries, musées et street art, JonOne décloisonne l’art et l’ancre dans le quotidien en collaborant avec de grandes marques : tantôt en customisant un jumbo jet d’Air France, tantôt en dessinant sa propre version du flacon iconique du parfum Guerlain ou encore sa propre collection capsule pour Lacoste. En 2020, l’atelier de cristallerie Daum lui a demandé de concevoir plusieurs pièces exclusives en cristallerie ; en 2021, il a repeint certaines pièces de la Faïencerie de Gien, tissant un nouveau lien entre art et artisanat.

Cette pratique en constante évolution, cette envie de parler au spectateur et de le surprendre par la diversité de son œuvre et de ses choix de supports, cette énergie physique et vibrante… Tous ces éléments sont célébrés lors de l’exposition JonOne 2023 à la Piscine de Roubaix, première rétrospective de l’artiste.

 

DROUET

DROUET

Jim Drouet 

Le travail de Jean-Marie Drouet est une magnifique démonstration de l’art contemporain dans ce qu’il a de meilleur.

Né en 1961, Jim Drouet a initialement suivi des études à l’École des Beaux-Arts, mais il a ensuite quitté le monde de la publicité et de l’édition pour se consacrer exclusivement à la peinture.

Puisant dans sa vaste expérience en design éditorial et photographie, l’œuvre de Drouet témoigne des possibilités illimitées de la couleur, de la forme et de la composition dans l’art contemporain.

Le portfolio diversifié de Drouet s’étend sur les domaines abstrait et figuratif, se distinguant par ses palettes audacieuses et ses agencements frappants qui évoquent des esthétiques cinématographiques, instillant un sentiment de tranquillité.

Dessinateur passionné, Jim Drouet privilégie les couleurs contrastées et les compositions minimalistes dans ses œuvres abstraites. Ces peintures captivent par leur interaction dynamique de teintes vives, invitant les spectateurs à s’immerger dans le mouvement fluide et les textures captivantes, évoquant un profond sentiment d’émerveillement.

Au-delà de ses créations abstraites, les œuvres figuratives de Jim Drouet attirent également l’attention, capturant la forme humaine avec une émotion brute et non filtrée.

Son utilisation magistrale de la couleur infuse chaque figure d’une vitalité et d’un sentiment tangibles. Souvent situés dans les paysages côtiers baignés de soleil de l’ouest de la France, les sujets de Drouet dégagent un charme et une intimité distinctifs, enrichissant davantage la narration de son art.

 » Le sujet principal de mes peintures reste la peinture elle-même. Chacun y verra ce qu’il veut y voir car ce n’est pas la réalité qui compte, mais ce que l’imagination peut en faire  » Jim DROUET.

« Mes toiles trouvent leurs origines dans les nombreux croquis que je réalise sans cesse enrichis de mes recherches photographiques. Les scènes de vie qui font mon quotidien ou que je croise en voyages me servent de sources d’inspiration et les personnages constituent mes sujets préférés tout en gardant une véritable fascination pour les forts contrastes et l’épuration des décors. Construites autour d’une solide composition (le trait et le dessin sont au centre de tout mon travail) mes huiles parlent avant tout de calme et de lumière, c’est en tout cas ce que je veux montrer. » Jim DROUET

L’ATLAS

L’ATLAS

Jules Dedet, plus connu sous le nom de « L’Atlas », est un artiste français de street art né en 1978.

Passionné par la calligraphie et l’histoire de l’écriture, il commence à taguer dans les années 1990, à l’âge de douze ans.

Artiste méticuleux et à la recherche d’une certaine pureté tant dans la forme que dans le choix de ses couleurs. L’Atlas exprime à travers sa vie et son art, la philosophie asiatique de la dualité comme source essentielle de complémentarité. À travers ses tableaux hypnotiques, on retrouve souvent une dichotomie entre le noir et le blanc.

Refusant de suivre des études académiques et de mener une vie conformiste, L’Atlas abandonna ses études d’histoire de l’art pour se consacrer pleinement à son amour de l’écriture. Il part au Maroc puis en Égypte pour étudier l’art de la calligraphie arabe auprès de grands maîtres et de professeurs.

À son retour à Paris, il transposa les techniques arabes anciennes apprises avec les médiums contemporains que sont le scotch et le spray sur des toiles et des papiers. Il crée alors une signature unique et universelle inspirée du plan d’un labyrinthe, motif récurrent dans ses œuvres.

L’Atlas présente la particularité de rechercher et de renouveler systématiquement son approche et son expression de la lettre et de la ligne.

Du rythme codifié de l’écriture, cherchant la frontière de l’illisible, et menant méthodiquement son œuvre vers l’abstraction et le minimalisme.

L’artiste considère toute forme comme une lettre et toute lettre comme une forme.

Ce qui le conduit à travailler avec des urbanistes pour donner une troisième dimension à son art et réinvestir l’espace public d’une autre manière, plus architecturée.

Jeu de variations infinies, affleurant et s’éloignant de l’art optique et des différents mouvements de l’art abstrait et géométrique. Le travail de L’Atlas forme un langage pictural universel, un équilibre entre la forme et la lettre, l’acte et l’intention.

Collectionné à l’international, il fait notamment partie des artistes prisés par Agnès B. ou Jimmy Choo.

Guerlain fait appel à lui

Sur le marché très squatté du Street Art, L’Atlas est actuellement un artiste très respecté. Les galeristes l’exposent et sa cote ne cesse de grimper. L’Atlas surfe sur la vague.

La plupart des grandes marques de luxe, comme Guerlain, fait appel à L’ATLAS pour booster leur image.

 

BARANES

BARANES

Dave Baranes baigne dés son enfance dans la culture Hip-Hop et Street Art.

Passionné par le dessin, Dave BARANES se tourne vers le Graffiti et la peinture décorative sur les murs urbains. Sans se détourner du Street Art, il peint aussi sur toile, à l’acrylique et à l’aérosol, obtenant un trompe-l’œil bétonné saisissant de relief.

Ses animaux réalistes semblent surgir de décors très urbains, aussi colorés que bétonnés ; leurs courbes douces sur fond d’angles vifs ajoutent un relief supplémentaire au tableau, comme un double trompe-l’œil opposant la vie à l’inerte.

Assurément, importer de façon aussi magistrale la nature dans la ville est moins un paradoxe qu’une façon de pointer les dérives de notre monde. Parfois le fond urbain coloré apparaît flou, les contours de l’animal fondus dans le décor, puis le regard se fixe sur le faciès du tigre, du lion, très net et qui le regarde dans les yeux…

PEINTURE ET HUMANISME 

La peinture de Dave BARANES semble vouloir à travers ses animaux sauvages nous rappeler que nous, êtres humains, ivres de nos succès technologiques, avons oublié notre juste place et notre appartenance au vivant.

Assurément, lui se souvient toujours de ses congénères  et n’hésite pas à mettre son art au service de la solidarité. Dave BARANES est par exemple engagé de longue date auprès de la fondation des Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France.

On ne compte plus ses fresques exécutées dans des locaux dédiés aux enfants malades, qui lui donnent l’occasion de dévier de ses thèmes habituels pour représenter oiseaux, soleils ou héros enfantins qui ajouteront gaieté dans les regards des petits malades.

LE STREET ART AU SECOURS DE LA PLANETE

Dave BARANES cherche à nous interpeller sur le défi de l’évolution qui nous attend.

Il peint des animaux sauvages transposés dans un univers urbain. Savant mélange de trompe l’œil, Dave Baranes fausse matière et graffitis.

Il nous raconte une histoire, l’histoire de notre monde en perdition…

Pour cela il utilise des antagonismes visuels, des contrastes de couleurs, il oppose force et faiblesse et provoque des émotions contradictoires.

C’est en évoluant qu’on affine ses objectifs, ses performances, son adaptation. C’est dans cette quête perpétuelle que s’inscrit l’artiste, qui jour après jour évolue dans ses choix et ses trajectoires.