Juin 23, 2023
Mr BRAINWASH – Galerie Saint Martin France
Mr. Brainwash, pseudonyme de Thierry Guetta (français, né en 1966 à Garges-lès-Gonesse), est un artiste du pop art et un vidéaste dont les graffitis et les pièces contemporaines sont hautement prisées par les collectionneurs d’art. À l’âge de 15 ans, il déménage à Los Angeles avec son père et ses frères et sœurs après la mort de sa mère. L’artiste reste un an au lycée Fairfax, puis quitte l’école et commence à organiser des événements autour d’Hollywood.
Plus tard, Mr. Brainwash entre dans le monde des affaires et vend des vêtements vintage à Los Angeles, New York et Miami, gagnant ainsi beaucoup d’argent. Son intérêt pour le graffiti est stimulé par une visite en France en 1999. Il apprend alors que son cousin n’est autre que le célèbre street artist Space Invader. Ayant développé un talent pour les tournages, Mr. Brainwash commence à enregistrer les escapades nocturnes d’Invader et d’autres street artistes, comme Shepard Fairey, dont les affiches OBEY se trouvent dans plusieurs villes à travers le monde, et le mystérieux Zevs. À cette époque, rien n’est prévu pour diffuser les documentaires montrant les graffeurs à l’œuvre.
La rencontre avec Banksy
En 2009, Mr. Brainwash rencontre Banksy et l’aide à lancer son show Barely Legal à Los Angeles, auquel des célébrités et des collectionneurs d’art assistent.
Les deux artistes décident par la suite de réaliser un documentaire détaillant la vie des artistes graffeurs. Le film inclut des images d’Invader prises par Banksy et Mr. Brainwash lui-même.
Le résultat de ce travail s’appelle Faites le mur !, documentaire nominé aux Oscars et qui a fait ses débuts au Festival du Film de Sundance en 2010. Le film décrit l’ascension fulgurante de Mr. Brainwash sur la scène du Street Art. Certaines de ses œuvres, telles que le portrait de Jim Morrison, se sont vendu 100 000 dollars. Son oeuvre Charlie Chaplin est estimée entre 50 000 et 70 000 dollars.
Grâce au succès du film, ses expositions sont de plus en plus suivies, notamment celle organisée à l’Opera Gallery de Londres. Dont les œuvres se sont vendues en l’espace de deux jours. Des musiciens comme Madonna ou encore les Red Hot Peppers sont également fans de l’artiste ; Mr. Brainwash a participé à de nombreux projets promotionnels.
Parmi les nouvelles grandes signatures qui intègrent avec éclat la galerie, on retrouve un artiste majeur de la scène internationale du Street Art, Mr Brainwash. Ami proche de Banksy, français d’origine, il dispose de son propre musée à Berverly Hills, en plein coeur de la citée des Anges. Ses oeuvres colorées emplissent de bonheur les collectionneurs et de positivité les spectateurs.
Toutes ses pièces uniques portent l’inscription « Life Is Beautiful », l’empreinte de son pouce et sa signature. Ses graffitis et ses pièces contemporaines sont devenus prisés des collectionneurs d’art. Son intérêt pour le graffiti commence en France, en 1999, lorsqu’il apprend que son cousin n’est autre que le célèbre street artist Space Invader.
Passionné par la vidéo, Thierry Guetta, de son vrai nom, filme les escapades de son cousin, accompagnés d’autres artistes de rue comme Shepard Fairey ou Wevs. À ce moment-là, ses vidéos n’ont pas pour vocation d’être montrées. Sa rencontre avec le mystérieux Banksy, qui l’autorise à filmer ses graffitis, sans pour autant dévoiler son identité, l’amènera à prendre un nouveau tournant. Thierry Guetta passera de vidéaste éclairé à Mr Brainwash, street artiste majeur de la scène du street art. Son univers est un judicieux mélange entre les pochoirs de Banksy et les imageries d’Andy Warhol.
Les galeries Saint Martin représentent Mr BRAINWASH à Arcachon près de Bordeaux, au Moulleau, au Cap Ferret, à Megève, Saint Tropez, Courchevel et sur la France entière.
Exit Through The gift Shop
Faites le mur https://www.youtube.com/watch?v=C8A1ahcawZk
Banksy « Il n’y a vraiment personne tout à fait comme Thierry [Mr Brainwash], même si son art ressemble assez à tout le monde. »
Mar 19, 2022
Forme et fond se rejoignent, l’utilisation du bronze dans ce que ce matériau a de plus primitif souligne s’il était nécessaire le sujet de Mazel & Jalix, mettre en scène la vie dans ce qu’elle a de plus simple.
Posés sur des boîtes, des socles, des assiettes, les fruits se dressent sans jamais se figer, autant de vanités disposées dans le jardin des Hespérides où le fruit au centre se laisse choisir, goûter sans être objet de discorde mais bien de plaisir, le bronze se fait alors vivant objet de désir. Pourtant à l’observateur attentif il n’échappera pas que, ça et là quelques flétrissures apparaissent déjà, le fruit se fait trop mûr, se tache, courbe sous son propre poids.
La décomposition est déjà là, marque de son empreinte l’œuvre de Mazel & Jalix. Créer revient alors à amener l’œuvre vers sa fin, son pourrissement, mais le fruit revient subséquemment à la terre et dans un éternel recommencement à la création.
Tels les Naturalistes du 18 -ème siècle, Mazel & Jalix édifient une véritable collection ‘naturelle’ qui s’inscrit entre la recherche et l’idéalisation. Les titres des sculptures réduisent les œuvres à des études. Il s’agit de rassembler et de nommer une série de spécimens choisis, emblèmes d’une nature en transformation.
Interview :
Pourquoi avez-vous choisi la sculpture ?
Jalix : Diplômé en horticulture, la sculpture me permet de révéler ce monde végétal qui me fascine et le choix du bronze s’est imposé à moi par sa sensualité. J’aime jouer avec la disproportion et mettre en valeur les petits détails, ceux que
personne ne voit mais qui pour moi prennent une dimension extraordinaire.
Mazel: La sculpture s’est imposée graduellement je voulais toucher du doigt la vie dans ce qu’elle a de plus banal et de plus sensoriel. La peinture ne suffisait plus, il me fallait passer à une œuvre en trois dimensions.
Oct 28, 2021
ANTOINE GRAFF
La destinée d’Antoine Graff n’était pas pliée d’avance. Certes, né d’un père artiste peintre et petit-fils d’un fondeur, la fusion des arts devait inévitablement s’opérer en lui. Et que dire de ce patronyme qui sonne comme un aka ! Mais sa carrière s’est écrite quelque peu différemment, entre coloriage, baroudage et pliage.
Le petit Antoine commence à peindre à 8 ans. A 14 ans, à l’âge où les adolescents entrent en crise, il obtient sa première commande ! En 1954, il quitte son Alsace natale et intègre les Beaux-arts de Paris… mais pour mieux y poursuivre l’école buissonnière. Son intuition l’incite à fréquenter les ateliers de Zadkine et de Lhote. Le sculpteur Zadkine aime les pieds des statues de Graff. Le peintre Lothe le considère comme un grand dessinateur… une fois qu’il a abandonné Delacroix ! Graff adoubé par deux maîtres – et non des moindres ! Une énième pitrerie, sans doute.
Sa vraie crise d’adolescence survient à 26 ans car il ne se considère plus que comme un « habile ». C’est une période de vacuité où l’Homo habilis entre en guerre du feu contre lui-même. Le plus grand des paradoxes, c’est qu’il vit alors de ses créations, porté par ses deux galeristes. Mais rien n’y fait.
Il crée son entreprise de vitrines de prestige pour les pharmacies et obtient un succès à faire pâlir de jalousie les plus chevronnés des businessmen. Le brevet qu’il dépose lui apporte onze mille pharmaciens-clients sur un plateau ! Mais Homo habilis ne peut se contenter de vitriner. Il se lance dans l’imprimerie publicitaire. Bientôt son savoir-faire attire les artistes. Télémaque, Arman, César, Villeglé défilent dans sa nouvelle officine pour y exécuter des estampes originales. Son entreprise dévie progressivement de l’imprimerie à l’édition d’art. Il le reconnaît sans nostalgie mais avec un recul humoristique affirmé : il s’enrichit, voyage, l’argent est encore facile… Ultime coup de maître, il s’offre le luxe de créer la galerie La Main bleue à Strasbourg en 1974, où il expose Alechinsky, Bram van Velde et Télémaque, encore. Pendant cinq ans il a sa « danseuse ». Elle pirouette dans l’Art.
La décennie quatre-vingt approche avec son lot d’excentricités en tous genres. Graff ne peut se réprimer : « je fais le guignol » ! Cette expression loufoque cache en réalité un état d’esprit bien particulier. Il cherche son « sujet »… allant même jusqu’à dessiner d’étranges compositions hyperréalistes d’après de vieilles photos de famille. Forcément l’attrait eighties du kaléidoscope. Et un échec, cela va de soi… il arrête tout. Stop le patrimoine et tout le tralala ! L’héritage, c’est vraiment pas son truc.