Juil 1, 2023
Jean Luc MANIOULOUX
Après une enfance dans le sud de la France, Jean-Luc Maniouloux s’installe à Paris pour des études publicitaires et de graphisme.
Ses âneries le conduisent souvent dans les galeries du Muséum d’Histoire Naturelle, développant un goût pour le monde animal, les insectes en particulier. Il réalise une carrière dans la publicité et l’illustration pour de grands éditeurs. Il se tourne ensuite vers le design et les arts plastiques où son travail atypique et attachant attire rapidement l’attention de nombreux collectionneurs internationaux.
Ses œuvres figurent à présent sur les murs de particuliers sur les cinq continents ! Jean-Luc Maniouloux met en scène des insectes naturalisés, leur redonnant vie avec une poésie teintée d’humour et un sens graphique implacable et souvent minimaliste.
Son univers
À la différence de la marche triomphale, imposante et silencieuse de la grande galerie de l’évolution du Muséum parisien, l’univers animal de l’artiste est à échelle réduite, constituée de fourmis, de papillons ou de bourdons. Moins majestueuse leur marche n’en est pas moins sans conséquences. Ainsi, notre univers manufacturé, solide et protecteur est mis à mal sous l’impact d’une faune minuscule et déterminée à vivre sa vie malgré les contraintes qui l’entoure.
Extrait :
Ce sont des moments éphémères et poétiques où le temps semble suspendu alors que vole en éclat une ampoule électrique au passage d’un bourdon.
– Dans vos œuvres, Jean-Luc, on peut dire que l’exhortation du poète Lamartine « Ô temps, suspend ton vol ! » s’applique particulièrement.
– Tout à fait ; la plupart de mes réalisations sont comme un instantané, une photo 3D réalisée néanmoins dans des matériaux tout à fait traditionnels.
L’action est figée en peine action, le temps est suspendu.
– Nous parlions de Lamartine ; plus angoissante est la question du philosophe Alain : « Combien de temps le temps va-t-il suspendre son vol ? »
– Là, je fais confiance aux nouvelles générations de colles.
Jean-Luc Maniouloux vit et travaille actuellement en plein cœur de Paris. Un charmant petit atelier entouré d’un jardin où vivent papillons et abeilles, mais, promis ! Personne dérange l’autre !
Juin 23, 2023
Mr BRAINWASH – Galerie Saint Martin France
Mr. Brainwash, pseudonyme de Thierry Guetta (français, né en 1966 à Garges-lès-Gonesse), est un artiste du pop art et un vidéaste dont les graffitis et les pièces contemporaines sont hautement prisées par les collectionneurs d’art. À l’âge de 15 ans, il déménage à Los Angeles avec son père et ses frères et sœurs après la mort de sa mère. L’artiste reste un an au lycée Fairfax, puis quitte l’école et commence à organiser des événements autour d’Hollywood.
Plus tard, Mr. Brainwash entre dans le monde des affaires et vend des vêtements vintage à Los Angeles, New York et Miami, gagnant ainsi beaucoup d’argent. Son intérêt pour le graffiti est stimulé par une visite en France en 1999. Il apprend alors que son cousin n’est autre que le célèbre street artist Space Invader. Ayant développé un talent pour les tournages, Mr. Brainwash commence à enregistrer les escapades nocturnes d’Invader et d’autres street artistes, comme Shepard Fairey, dont les affiches OBEY se trouvent dans plusieurs villes à travers le monde, et le mystérieux Zevs. À cette époque, rien n’est prévu pour diffuser les documentaires montrant les graffeurs à l’œuvre.
La rencontre avec Banksy
En 2009, Mr. Brainwash rencontre Banksy et l’aide à lancer son show Barely Legal à Los Angeles, auquel des célébrités et des collectionneurs d’art assistent.
Les deux artistes décident par la suite de réaliser un documentaire détaillant la vie des artistes graffeurs. Le film inclut des images d’Invader prises par Banksy et Mr. Brainwash lui-même.
Le résultat de ce travail s’appelle Faites le mur !, documentaire nominé aux Oscars et qui a fait ses débuts au Festival du Film de Sundance en 2010. Le film décrit l’ascension fulgurante de Mr. Brainwash sur la scène du Street Art. Certaines de ses œuvres, telles que le portrait de Jim Morrison, se sont vendu 100 000 dollars. Son oeuvre Charlie Chaplin est estimée entre 50 000 et 70 000 dollars.
Grâce au succès du film, ses expositions sont de plus en plus suivies, notamment celle organisée à l’Opera Gallery de Londres. Dont les œuvres se sont vendues en l’espace de deux jours. Des musiciens comme Madonna ou encore les Red Hot Peppers sont également fans de l’artiste ; Mr. Brainwash a participé à de nombreux projets promotionnels.
Parmi les nouvelles grandes signatures qui intègrent avec éclat la galerie, on retrouve un artiste majeur de la scène internationale du Street Art, Mr Brainwash. Ami proche de Banksy, français d’origine, il dispose de son propre musée à Berverly Hills, en plein coeur de la citée des Anges. Ses oeuvres colorées emplissent de bonheur les collectionneurs et de positivité les spectateurs.
Toutes ses pièces uniques portent l’inscription « Life Is Beautiful », l’empreinte de son pouce et sa signature. Ses graffitis et ses pièces contemporaines sont devenus prisés des collectionneurs d’art. Son intérêt pour le graffiti commence en France, en 1999, lorsqu’il apprend que son cousin n’est autre que le célèbre street artist Space Invader.
Passionné par la vidéo, Thierry Guetta, de son vrai nom, filme les escapades de son cousin, accompagnés d’autres artistes de rue comme Shepard Fairey ou Wevs. À ce moment-là, ses vidéos n’ont pas pour vocation d’être montrées. Sa rencontre avec le mystérieux Banksy, qui l’autorise à filmer ses graffitis, sans pour autant dévoiler son identité, l’amènera à prendre un nouveau tournant. Thierry Guetta passera de vidéaste éclairé à Mr Brainwash, street artiste majeur de la scène du street art. Son univers est un judicieux mélange entre les pochoirs de Banksy et les imageries d’Andy Warhol.
Les galeries Saint Martin représentent Mr BRAINWASH à Arcachon près de Bordeaux, au Moulleau, au Cap Ferret, à Megève, Saint Tropez, Courchevel et sur la France entière.
Exit Through The gift Shop
Faites le mur https://www.youtube.com/watch?v=C8A1ahcawZk
Banksy « Il n’y a vraiment personne tout à fait comme Thierry [Mr Brainwash], même si son art ressemble assez à tout le monde. »
Mar 19, 2022
Forme et fond se rejoignent, l’utilisation du bronze dans ce que ce matériau a de plus primitif souligne s’il était nécessaire le sujet de Mazel & Jalix, mettre en scène la vie dans ce qu’elle a de plus simple.
Posés sur des boîtes, des socles, des assiettes, les fruits se dressent sans jamais se figer, autant de vanités disposées dans le jardin des Hespérides où le fruit au centre se laisse choisir, goûter sans être objet de discorde mais bien de plaisir, le bronze se fait alors vivant objet de désir. Pourtant à l’observateur attentif il n’échappera pas que, ça et là quelques flétrissures apparaissent déjà, le fruit se fait trop mûr, se tache, courbe sous son propre poids.
La décomposition est déjà là, marque de son empreinte l’œuvre de Mazel & Jalix. Créer revient alors à amener l’œuvre vers sa fin, son pourrissement, mais le fruit revient subséquemment à la terre et dans un éternel recommencement à la création.
Tels les Naturalistes du 18 -ème siècle, Mazel & Jalix édifient une véritable collection ‘naturelle’ qui s’inscrit entre la recherche et l’idéalisation. Les titres des sculptures réduisent les œuvres à des études. Il s’agit de rassembler et de nommer une série de spécimens choisis, emblèmes d’une nature en transformation.
Interview :
Pourquoi avez-vous choisi la sculpture ?
Jalix : Diplômé en horticulture, la sculpture me permet de révéler ce monde végétal qui me fascine et le choix du bronze s’est imposé à moi par sa sensualité. J’aime jouer avec la disproportion et mettre en valeur les petits détails, ceux que
personne ne voit mais qui pour moi prennent une dimension extraordinaire.
Mazel: La sculpture s’est imposée graduellement je voulais toucher du doigt la vie dans ce qu’elle a de plus banal et de plus sensoriel. La peinture ne suffisait plus, il me fallait passer à une œuvre en trois dimensions.