Août 19, 2016
Peter Klasen est né à Lubeck, Allemagne en 1935.
Vit et travaille en France.
De 1956 à 1959, Peter Klasen étudie à l’école des Beaux Arts de Berlin. En 1959, lauréat du prix du mécennat de l’industrie allemande, il obtient une bourse d’études et s’installe à Paris.
Peter Klasen est dans les années 60, un des fondateurs du mouvement artistique nommé Nouvelle figuration ou figuration narrative. Il élabore alors un langage plastique personnel, en explorant et reinterpretant les signes de notre environnement urbain, et plus généralement de notre société.
La thématique industrielle marque profondément son œuvre. On retrouve ainsi dans les peintures de Peter Klasen, des éléments tels que manomètres, tôles d’engins de travaux publics, verrous métalliques, bâches de camion.. Sont également présents des logos, des chiffres et des photos issues de magazines ou d’affiches.
Peintre de l’urbanité bétonnée et métallique, Peter Klasen explore les abîmes et les vertiges d’une société déshumanisée. Ses œuvres sont présentes dans plus de 60 musées et collections publiques à travers le monde.
Ses oeuvres ont fait l’objet de nombreuses monographies.
“La peinture me libère de mes angoisses”
Qu’est-ce qui vous pousse à peindre?? Un moteur qui est en route et tourne tout seul, comme une Volkswagen. Bon, c’est pas vraiment le bon exemple, en ce moment, avec les problèmes de la marque…
Photographie. La photo nourrit mon futur travail. Je pars de mes voyages et je fais le tri à l’atelier. À partir de ce matériel, je développe de nouvelles thématiques. Photographier la réalité n’est pas la réduire mais la sublimer. Il s’agit d’une investigation du réel à travers l’objectif. Le gros plan limite notre champ de vision et focalise notre attention.
Langage. J’ai développé un langage anticorps qui résiste à l’agression permanente qu’exerce sur moi le monde extérieur. C’est le résumé de toute ma vie. La résistance nécessaire pour faire face à la menace individuelle et collective que nous subissons.
Août 19, 2016
Benjamin Spark est un artiste peintre français, né en 1969. Il vit et travaille actuellement à Bruxelles.
A l’âge de 28 ans, Spark s’inscrit aux Beaux-Arts de Paris puis s’envole aux Etats-Unis pour trouver son inspiration. Il revient ensuite s’installer en Belgique pour perfectionner son style. Il se consacre entièrement à son art.
Il s’inspire des médias de masse, de la caricature, de la publicité, et surtout de la bande-dessinée. Il s’inscrit directement dans la lignée du mouvement Pop Art, et plus spécifiquement du Pop Art bruxellois. Il s’agit d’un mélange atypique entre l’art urbain européen et les influences de l’AMERICAN WAY OF LIFE.
Il a développé ses propres techniques ainsi qu’une habileté bien particulière, avec des compositions très abouties. Spark se nourrit du monde qui l’entoure pour recréer son propre univers débordant d’humour. Par la peinture, il exprime ses sentiments et son ressenti envers le monde. Rafraîchissantes, ses œuvres annoncent un nouveau tournant dans le Pop Art.
Ses œuvres ont évolué avec le temps, notamment suite à l’arrivée d’internet, qui modifiera les conventions autrefois établies par l’art.
Depuis 2007, Spark expose ses œuvres à Paris, Bruxelles, Düsseldorf, New York, Marrakech et bien plus encore.
Benjamin Spark est un artiste majeur sur la scène francophone de l’art urbain néo-pop.
Démarche :
De son œuvre va surgir un patchwork complexe influencé par la figuration narrative, le graffiti, le tag, le manga et le Pop Art. Le tout pour des compositions couchées sur toile dans lesquelles s’imposent des icônes graphiques contemporaines.
Sa culture artistique est à la hauteur de son parcours.
En copiant les images de notre culture populaire l’artiste ne s’intéresse pas à la reproduction en tant que telle mais aux souvenirs et aux croyances qui y sont associées. C’est une réappropriation sensible de l’industrie de l’imaginaire.
L’artiste précise : « Ce qui m’intéresse, c’est ce que produisent les images, ce que produisent les formes. Chaque oeuvre est une trajectoire propre. »
Août 19, 2016
David Cintract est né en 1970.
A mi-chemin entre Warhol et Lichtenstein, l’artiste projette sa vision de la société de consommation sur tous supports: toiles, poupées ou mannequins de vitrine.
Tout en rendant hommage aux grands artistes Pop, David Cintract a su se démarquer grâce à sa forte personnalité en devenant une figure incontournable du mouvement dont il est le fondateur : “Le Pop Libre”.
David Cintract a une fascination pour la sculpture exubérante et le stockage des œuvres façon « caverne d’Ali Baba ».
S’inspirant de l’actualité et des sujets de société, son œuvre porte en elle toute l’ambiguïté d’un univers artistique décalé et enfantin, à l’optimisme teinté de tragédie.
Gaieté des couleurs et motifs, pétillance et joie communicative, mais aussi profondeur des questionnements et symboles, telle est la marque de fabrique de David Cintract qui refuse la facilité et pose de discrètes correspondances entre des forces très poétiques et des pulsions plus sombres.
Au moyen de techniques aussi diverses que l’huile, la photo, l’inclusion ou la digigraphie, il développe sur tous supports (toiles, mannequins, voitures …) plusieurs thématiques au cœur de notre société postmoderne :
-L’homme face à une consommation effrénée et frivole
-La place des fantasmes et jeux érotiques adultes
-La perte de notre part d’enfance dans une société qui ne croit plus aux rêves
David Cintract expose à travers le monde, et, grâce à son langage artistique universel, nourrit des échanges profonds avec des publics issus de toutes les origines et de toutes les cultures.
Interview de DAVID CINTRACT par Mr LIVE :
« Mon art règne en moi, mais ne me gouverne pas »
DJ de l’image et de la matière, David Cintract se définit comme un artiste existentiel visuel et tactile.
Polysensoriel, il passe avec une aisance déconcertante des techniques traditionnelles de peinture aux technologies modernes telles que la digigraphie, la photographie, l’inclusion d’objets divers/de jouets…
Au travers de ses mannequins qu’il « dandyse », de ses Mutantoy’s et Candy‐Box, il fabrique de l’individualité dans le manufacturé, et dépose sa poésie dans les objets de séries.
Q : « Est‐ce qu’être artiste est une évidence pour toi » ?
L’art et la philosophie sont pour moi les meilleurs moyens d’esthétiser mon existence. Grâce à ces deux moyens d’expression et de réflexion, j’ai ainsi pu optimiser mon optimisme tragique et inverser la tendance névrotique générale des oeuvres contemporaines. Mon souhait est de traiter de sujets de société ou d’actualité plus ou moins graves, et d’en tenter une retranscription démocratique et positive. C’est pour moi une façon ludique de jouer avec les images et les objets futiles qui rappellent l’enfance, avec en filigrane le constat d’une obsession du rapport que nous avons avec une consommation frivole, nourrie par une publicité sans cesse renouvelée. Ce travail m’amène d’ailleurs à me demander si le bonheur ne se serait pas épuisé dans le plaisir de la consommation.
Août 19, 2016
ERRO est un peintre islandais, de son vrai nom Gudmundur Gudmunson, naît à Ólafsvík le 19 juillet 1932.
Gudmundur Erro arriva en 1958 à Paris, après des études d’art et de mosaïque. Il deviendra l’une des figures majeures de la Figuration narrative.
Au cours de ses voyages à travers le monde entier, Erró collecte des images (publicités, photos d’actualité, bandes dessinées, affiches, documents politiques) qui sont sa source d’inspiration. Il les choisit, les assemble, les accumule selon son bon plaisir – toujours avec humour, parfois avec angoisse et violence – sur les toiles pour former des tableaux qui sont autant à lire qu’à voir. La peinture est un lieu d’expérimentation, où il peut faire du vieux avec du neuf. Elle est la forme privée de l’utopie, le plaisir de contredire, le bonheur d’être seul contre tous, la joie de provoquer. Il révèle et dénonce les aberrations de notre société : consommation dirigée, érotisme mercantile, révolutions, américanisation de l’existence…
Dans certaines de ses compositions, il insère habilement des personnages de toiles de Ingres, Delacroix, Léger ou Picasso, lesquels se retrouvent cohabitant avec des stars du cinéma, des hommes politiques ou des héros de bandes dessinées.
Souvent, il travaille par séries : cycles chinois, politiques, érotiques. J’ai besoin de matériel efficace et, au cours de mes voyages, je fouille partout chez les soldeurs de livres, dans les kiosques.
J’accumule une quantité énorme de matériel, et lorsque j’ai réuni beaucoup d’images se rapportant à un thème, c’est signe de commencer une série. Le processus consiste ensuite à sélectionner les images, à les “marier” ensemble pour en faire des collages, puis des tableaux.
En juin 2001, la Collection Erró du musée de la Ville de Reykjavík est présentée au public dans son nouveau cadre à Hafnbarhúsid à la faveur d’une grande rétrospective.
De très nombreuses expositions sont consacrées à son œuvre tant en France qu’à l’étranger.
Plusieurs rétrospectives lui ont été dédiées : en 1985 au musée d’art moderne de la Ville de Paris et en 1999 à la galerie nationale du Jeu de Paume. En 2005, le Musée d’art moderne et contemporain de Palma de Majorque ainsi que le Mannheimer Kunstverein présentent une exposition rétrospective (1958- 2004) puis l’IVAM à Valence et l’Alcalá 31 à Madrid en 2006.
Erro est un artiste de renommée internationale. Son travail a fait l’objet d’expositions en Europe en Islande aux Etats-Unis en Israël et notamment d’une grande rétrospective au centre Georges Pompidou en 2010 : « Erro cinquante ans de collage ».
NOUVEAUTE DE JUIN 2013 :
-SAY JES et BEHIND – Les deux premières aquagravures de ERRÓ sur le thème des comics.
Août 17, 2016
Patrick RUBINSTEIN – KINETIC POP ART
Né en 1960 à Paris, Patrick Rubinstein est un artiste contemporain Français issu de l univers de la mode travaillant ses tableaux sur un concept d OPT ART, (Art Cinétique).
Grace à une technique innovante ses œuvres vous offres 3 vues différentes selon votre angle de vision vous procurant ainsi 3 fois plus d émotions.
Vous aimeriez retrouver les idoles de votre jeunesse ?… Patrick Rubinstein les met en scène pour vous en les associant par un jeu d’optique unique, à une autre image. Pour Michael Jackson ? Un graphe de « Beat It » en clin d’œil à son tube planétaire de 1982. Pour les Beatles ? L’Union Jack.
Pour les quatre géants des fifties, Spiderman, Betty Boop, Super Man et Marilyn ?… Les mêmes mais en couleurs ou en noir et blanc, selon l’angle de vue…
On est dans le pop et street art, la création ludique, dynamique et généreuse. Mais aussi dans l’op art, l’art optique qui se joue de tout et surtout de nous, pour notre grand plaisir.
Ses débuts :
Tout commence alors que Patrick Rubinstein est encore ado. Il aime l’art, la photo argentique et le cinétisme. Que choisir entre les trois ? Rien – c’est à dire tout.
Il coupe en lamelle une photo, l’intercale avec une autre, puis colle l’image recomposée sur un support, tente un pliage en accordéon et obtient une œuvre en relief. De face, l’image est double, les deux photos se superposent, mais vue de perspective, l’effet est bluffant. Selon l’angle, il n’apparait qu’une seule des deux images. Son concept en 3 D est né.
Ses premières créations sont réalisées à partir de portraits de ses proches. Une mère et son fils, un frère et sa sœur, un père et sa fille… Rapidement, son jeu visuel remporte un franc succès bien au-delà de son entourage. Il doit continuer – le tout est de savoir comment ?! Sa technique est encore trop artisanale pour supporter des créations plus sophistiquées, a fortiori en dimension XXL.
A découvrir en ligne : Le Catalogue Interactif des œuvres de Patrick Rubinstein